spacer.GIF (49 octets)
biotitre.gif (1632 octets)

titre_chrysalide.gif (1096 octets)

titre_papillon.gif (1050 octets)

Ce que je suis devenue à Paris...

En 1990, Sophie se trouva fort dépourvue quand la fin des cours Simon fut venue, malgré le joli prix qu’elle y avait remporté. Elle alla frapper à toutes les portes, tentait de faire rire les gens qui se trouvaient derrière mais sans succès.

Elle rencontra alors un beau prince au nez Bourbon : François le Roux le bien nommé. Ils créèrent dans l’euphorie un numéro de cabaret, Roux jouait du piano, et Sophie essayait de chanter du Boris Vian, Bobby Lapointe, Francis Blanche et Gainsbourg, avec les encouragements de Dame Mireille qui dirigeait toujours d’une main de fer son Petit Conservatoire.
Sophie tira des leçons fort intéressantes de ses tournées nocturnes : Elle savait désormais comment affronter les vils pochetrons et les gueux qui lui criaient : "A poil la gonzesse ! ". En buvant autant qu’eux !
Fais moi mal, Johnny, Johnny !

Un jour de l'année 1991, on lui proposa d’écrire des sketchs pour le festival de Trouville, et elle découvrit le plaisir d’ amuser les gens avec ses propres mots. Alors elle continua d’écrire des tas de bêtises et alla les jouer au café théâtre du Point Virgule.

Un beau matin, Sophie alla voir des amis sur le plateau de l’émission : La Classe.
Il manquait un élève, et on la présenta à Sieur Guy Lux qui lui parla en ces termes :
- Que sais tu faire, petite ?
- Heu…( Cette fois ci elle n’allait pas répondre " des petits W-C en plâtre ", les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures), je fais des sketchs ", dit elle.
- Très bien, va t’asseoir là bas, nous manquons de filles ici.
Et c’est ainsi que Sophie, tétanisée par le trac, fit sa première apparition à la télé, fin 91, sous les larmes de joie de ses parents . Elle resta trois ans dans cette émission.

Entre temps, elle rencontra au Point virgule, un drôle de petit prince qui lui ressemblait un peu physiquement (Sûrement parce qu’ils avaient les mêmes lunettes). On l’appelait du doux nom de Laurent Ruquier.
Et Sophie s’embarqua avec lui pour la folle aventure radiophonique qu’était Rien à Cirer, sur France Inter.

Puis elle eut la chance de jouer en 1993 avec le grand roi Robert Hirsch au théâtre du Palais royal dans une pièce de Sacha Guitry.

Après quoi elle rencontra Christine Bravo et se retrouva dans l’émission Frou Frou à demi nue dans une baignoire. Oui, l’humour a parfois ses raisons que la raison ne connaît pas …

1994 fut un grand cru pour Sophie, qui alla jouer son second one woman show au théâtre du Lucernaire; elle l'avait écrit avec son fidèle complice, le baladin Mathieu . Puis elle partit au Mexique, on s'en fiche mais c'est pour dire qu'elle adore voyager.
Au Lucernaire, elle rencontra le terrible, l’incroyable, le diablissime Yves Carlevaris, qui fait encore aujourd’hui avec elle un travail de nounou, de coach, de remonte pente, et quand elle lui en laisse le temps, de co-auteur et de metteur en scène.
Et aussi la délicieuse Brigitte Berthelot, dont la patience à supporter Sophie n'a d'égal que le talent d'attachée de presse.
Vacances paisibles au Mexique...

Sophie fit ensuite une tournée très réjouissante en France avec ce spectacle pourtant intitulé : "Tout est perdu ! "
Alors bon, après, tout s’enchaîna très vite : elle joua un nouveau spectacle pendant l'année 1995 au Point Virgule qu’elle tourna pendant deux ans en province, en 97 elle fit de la télé avec Messire Michel Drucker et tourna dans son premier film : Bimboland, réalisé par Ariel Zeitoun avec Gérard Depardieu et Judith Godrèche. S’ensuivirent :

  • " La Dilettante ", de Pascal Thomas, avec Catherine Frot en Juin 98.
  • " Recto Verso ", de Jean Marc Longval, avec Smaïn et Michel Muller en Août 98
  • " Retour à la vie ", de Pascal Beaumler, avec Alain Bashung, Emmanuelle Laborit et Marysa Berenson en Décembre 98.
  •    Deux épisodes de " Julie Lescault " avec Véronique Genest.
  • " Sur un air d’autoroute ", de Thierry Bocheron, avec Aure Attika en Mai 99.

Et puis elle écrivit un livre et un scénario tiré du livre, et puis un nouveau spectacle toujours avec le diablissime Carlevaris au théâtre du musée Grévin.
E
t c'est pas fini.

A suivre...

[ Episode 1 | Episode 2 ]